Les Halles

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La place des Halles au centre de notre bourg actuel s’est développée en plein cœur  du cimetière mérovingien. Ferdinand Ydier, archéologue a écrit : « Dès que l’on  creuse à Avrillé, les tombes apparaissent: ce sont des sarcophages simples de calcaire ou de plaque de terre... ». C’est ce qui s’est passé à Avrillé en 1858 lorsque l’entreprise des frères Guesdon a construit les Halles.
Les Halles sont immédiatement devenues le centre d’animation par excellence du bourg d’Avrillé non seulement les jours de foires et de marchés, mais aussi elles étaient le point de rencontre idéal,  comme elles le sont encore aujourd’hui pour diverses manifestations. Les longues étagères superposées qui reliaient les piliers servaient évidemment de présentoirs pour les commerçants, mais s’il y avait une séance théâtrale ou la projection d’un film, les jeunes spectateurs n’hésitaient pas à les escalader pour avoir une  meilleure  vision du spectacle.


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L'église Saint Pierre

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A la fin du Xième, début du XIIème siècle, l’église a été édifiée sur  les ruines de l’ancien prieuré. A la fin du XIXème siècle, grâce aux  historiens et à l’abbé Rivalland, curé d’Avrillé, St Domnin est remis à l’honneur en vendée.
Et c’est en 1895 que la statue du petit martyr , ici présente est inaugurée.
En 1775, l’église s’est agrandie au niveau du chœur et des deux chapelles latérales l’une dédiée à St Joseph, l’autre à la Vierge Marie. A noter dans cette dernière une gracieuse statue datant du XVème,  la Vierge et l’Enfant.
Dans la Chapelle de St Joseph, la statue de St Isidore, patron des laboureurs est plus résente.  Le clocher d’origine, de forme quadrangulaire et peu élevé, s’est écroulé en 1805. Il fût reconstruit en 1864 et doté de trois cloches en 1874.
Les bancs de l’église ont été disposés en 1839, mais le nombre de places s’avérant insuffisant, la Tribune actuelle a été inaugurée le 8 avril 1900.


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Le vieux Puits

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Le « Vieux Puits » mérite une attention particulière, puisque depuis l’Age de Bronze, il est toujours là. Les Légions Romaines de notre Camp de César l’ont largement utilisé. Il a désaltéré les chevaux du Relais de Poste de l’Auberge Royale puis ceux des Trois Piliers. Naguère encore, les ménagères, avant l’installation du service d’eau venaient y puiser l’eau et c’est à cette époque que des ouvriers plombiers sont descendus dans le puit afin d’y effectuer des travaux. Ils ont été surpris par la largeur du puits à sa base, à tel point , qu’ils ont affirmé, qu’il y aurait eu possibilité d’y faire tourner une charrette.
Actuellement, le puits est recouvert d’une voûte  en encorbellement de pierre avec à son sommet un boulet anglais qui garde le souvenir de l’intervention de la flotte anglo-hollandaise, aux Sables d’Olonne, et l’an 1696. A noter que deux autres boulets de même origine sont disposés à l’une des entrées du château de la Guignardière.


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Le lavoir

Un pittoresque ruisseau ceinture le versant occidental du bourg d’Avrillé  tel qu’il était encore il y a quelques décennies. Ces eaux alimentaient alors le Lavoir communal. Nos machines à laver n’avaient pas encore vu le jour et les ménagères, poussant devant elles leur brouette chargée de linge, venaient régulièrement au Lavoir.
 
Chaque laveuse avait son indispensable « carrosse », une sorte d’agenouilloir qui lui permettait de s’installer assez confortablement à proximité du bassin. Armée de son battoir et de son savon, elle pouvait se mettre au travail.
A sa manière, le Lavoir était un lieu de rendez-vous où, comme les battoirs, les langues allaient bon train.
Notre ruisseau coupe la route de Longeville et va longer les anciennes et importantes carrières de granit bleu dont les vestiges sont toujours visibles. C’est avec ce fameux granit que le phare des barges au Pays des Olonnes a été construit de 1857 à 1861.

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